Texte de la REPONSE :
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Le fait de ne pouvoir donner une adresse a laquelle on peut etre joint est une situation qui rend difficile toute insertion sociale. Aussi, la loi no 88-1088 du 1er decembre 1988, relative au revenu minimum d'insertion, avait prevu, dans son article 15, un dispositif d'election de domicile. Aujourd'hui, dans les faits, les centres communaux d'action sociale et de nombreuses associations caritatives offrent un service de domiciliation aux personnes defavorisees qui en ont besoin. Le fait de se rendre dans un lieu ou elles peuvent beneficier d'une ecoute, d'un soutien psychologique et materiel, est un premier point d'ancrage pour amorcer une demarche d'insertion. S'agissant de l'utilisation de la poste restante par les sans-domicile fixe, elle conserve neanmoins un interet indeniable. Des contacts avec La Poste ont d'ores et deja ete pris pour etudier des ameliorations susceptibles d'etre apportees au fonctionnement d'un service dont la facturation peut faire obstacle a son utilisation par les plus demunis.
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