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Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Claude Lefort appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la défense, chargé des anciens combattants, sur la différence de traitement existant entre les pensionnées veuves de guerre 1939-1945 selon que leur mari est décédé en déportation ou non. Les veuves de déportés morts en déportation bénéficient légitimement en effet, et sans condition d'âge ni de ressources, d'un « supplément exceptionnel de pension », ce qui porte celle-ci à un niveau supérieur à celle que perçoivent les veuves de victimes militaires ou civiles (indice 667 pour les premières, indice compris entre 489 et 500 pour les secondes, selon les cas). Pour une douleur comparable, un préjudice identique, des difficultés matérielles semblables, notamment pour élever leurs enfants, les veuves de fusillés ou de massacrés subissent toujours une discrimination que rien ne justifie, sur aucun plan. C'est pourquoi il lui demande qu'il soit mis un terme à cette injustice et que l'ensemble des veuves de guerre 1939-1945 bénéficient du « supplément exceptionnel de pension » réservé jusqu'alors à une partie seulement d'entre elles.
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