Texte de la REPONSE :
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La loi du 4 décembre 1985 intervient en complément de plusieurs lois visant à améliorer les retraites des rapatriés, via une validation gratuite ou onéreuse de droits aux régimes de retraite. A ce titre, elle lève le délai de forclusion d'une demande de rachat de cotisations prévu par les textes précédents et prévoit une aide de l'Etat à ce rachat. Les bénéficiaires de ce dispositif sont énumérés exhaustivement par l'article premier. Ils regroupent essentiellement trois catégories : les rapatriés français ayant exercé une activité professionnelle, les étrangers ayant exercé une activité professionnelle et visés au deuxième alinéa de l'article 3 de la loi n° 61-1439 du 26 décembre 1961 relative à l'accueil et à la réinstallation des Français d'outre-mer, c'est-à-dire ceux qui ont rendu des services à la France, et les conjoints survivants de ces personnes. Dès lors, pour les étrangers ayant choisi de venir en métropole, la distinction de traitement s'effectue au vu de l'existence ou non de services rendus à la France, tels l'engagement volontaire au sein de l'armée française ou des armées alliées, l'accomplissement des obligations militaires ou encore avoir fait preuve de dévouement à l'égard de la France... qui justifient la participation ou non de l'Etat français au rachat de cotisations pour leur retraite.
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