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Texte de la REPONSE :
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La loi du 30 juin 2000 relative à la prestation compensatoire en matière de divorce réaffirme le principe de son versement la forme d'un capital. Antérieurement à cette loi, les versements en capital à titre de prestations compensatoires entre ex-époux étaient soumis aux droits de mutation à titre gratuit quelle que soit la période pendant laquelle ces versements s'opéraient dès lors qu'ils provenaient de biens propres de l'ex-époux débiteur. Désormais, les versements en capital entre ex-époux provenant de biens propres de l'un d'eux échappent aux droits de mutation à titre gratuit s'ils s'échelonnent sur une durée supérieure à douze mois. En revanche, dans le cas où cette période est inférieure à un an, les versements en capital demeurent soumis aux droits de mutation à titre gratuit en application de l'article 757 A du code général des impôts (tarif et abattement des transmissions entre époux).
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