FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 100439  de  M.   Falala Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  écologie
Ministère attributaire :  agriculture et pêche
Question publiée au JO le :  18/07/2006  page :  7430
Réponse publiée au JO le :  26/09/2006  page :  10061
Date de changement d'attribution :  08/08/2006
Rubrique :  environnement
Tête d'analyse :  associations de protection de la nature et de l'environnement
Analyse :  revendications. OGM
Texte de la QUESTION : M. Francis Falala appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable à propos de l'une des revendications de la Fédération française des associations de protection et de l'environnement concernant les OGM. Parmi celles-ci, cette organisation préconise l'obligation d'assurance, à défaut de laquelle aucune autorisation de cultiver ne sera délivrée. Il la remercie de bien vouloir lui préciser son sentiment et ses intentions relativement à cette proposition. - Question transmise à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche.
Texte de la REPONSE : Le projet de loi relatif aux organismes génétiquement modifiés (OGM) a été adopté en première lecture au Sénat, le 23 mars dernier. Le texte s'appuie largement sur les propositions de la mission d'information parlementaire sur les enjeux des essais et de l'utilisation des OGM, présidée par le député Jean-Yves Le Déaut, qui a rendu son rapport en avril 2005. Cette mission parlementaire a été suivie de réunions de concertation avec les professionnels et syndicats agricoles. Des dispositions visant à assurer la coexistence des différents modes d'agriculture sur le territoire sont prévues dans le projet de loi. À cet égard, tout producteur de plantes génétiquement modifiées aura pour obligation de déclarer la localisation de ses cultures. Un registre national de ces localisations sera rendu public. Par ailleurs, afin de permettre une indemnisation rapide en cas de dommage économique lié au dépassement du seuil d'étiquetage de 0,9 % fixé par la réglementation communautaire, une garantie financière sera rendue obligatoire pour tout producteur d'OGM. Cette garantie pourra prendre la forme d'une taxe destinée à abonder un fonds d'indemnisation, ou d'un contrat d'assurance. Ce fonds d'indemnisation créé pour une durée transitoire doit laisser la place à des contrats d'assurance, au bout d'une durée de cinq ans. Ce fonds pourra aussi être financé par des versements d'organismes professionnels ou interprofessionnels. Un rapport annuel sur les conditions de mise en oeuvre de ce fonds sera transmis au Comité national de l'assurances en agriculture, permettant aux compagnies d'assurance de bénéficier des informations qui leur seront nécessaires pour préparer les produits d'assurance qui se substitueront à terme au fonds.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O