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Texte de la QUESTION :
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M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le lancement d'un médicament pour traiter le chikungunya. Depuis février 2005, plus de 266 000 Réunionnais, soit 40 % de ce département d'outre-mer, ont été victimes de cette maladie transmise par un moustique. Au total, 266 personnes en sont directement ou indirectement décédées. Un médicament, dérivé d'un antipaludéen, aurait eu des résultats prometteurs lors d'études cliniques. Il souhaiterait qu'il lui donne davantage de précisions sur l'efficacité de ce médicament.
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Texte de la REPONSE :
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Des recherches de traitement thérapeutique contre le chikungunya sont actuellement menées sous l'égide de l'INSERM sur l'hypothèse d'utilisation de la Nivaquine, médicament actuellement autorisé dans le traitement préventif et curatif du paludisme. Il y a lieu de préciser à ce stade que les études portant sur ce produit n'ont pas encore apporté la preuve de son efficacité et de sa sécurité d'emploi dans la prévention ou le traitement du chikungunya. Néanmoins, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), autorité responsable notamment de l'octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM) au niveau national, travaille actuellement sur une éventuelle recommandation d'utilisation de la Nivaquine dans le traitement préventif ou curatif du chikungunya. Dans le cas où les études en cours apporteraient la preuve de l'efficacité de ce produit, la Nivaquine pourrait être utilisée dans ce cadre. Toutefois, il n'est pas encore possible à ce stade d'anticiper sur l'éventuel ajout d'une nouvelle indication à l'AMM de la Nivaquine(R) dans le traitement du chikungunya.
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