Texte de la REPONSE :
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La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question concernant le risque de condamnation encouru par la France en raison du retard de transposition de la directive européenne 2031/18/CE en droit interne. Afin de répondre à l'ensemble des griefs techniques émis par la Commission européenne et ainsi éviter à la France des sanctions financières lourdes, le Gouvernement a fait le choix d'une transposition par voie réglementaire. Les textes adoptés ne remettent toutefois pas en cause la nécessité d'un débat devant le Parlement. Le projet de loi voté par le Sénat en mars 2006 va en effet au-delà des seules exigences des directives européennes. Il traite notamment de la réforme de l'expertise par la création d'un haut conseil des biotechnologies, de la mise en oeuvre d'un mécanisme d'indemnisation financière en cas de préjudice économique et de la formalisation des règles de coexistence entre les cultures OGM et non OGM. Aujourd'hui, aucune culture OGM ne peut être implantée en France sans qu'ait été préalablement démontrée l'absence de risque pour la santé et l'environnement. Ces décrets viennent donc renforcer l'encadrement légal existant pour la mise sur le marché de produits OGM ainsi que pour les expérimentations en plein champ.
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