Texte de la QUESTION :
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Mme Ségolène Royal souhaite attirer l'attention de M. le ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire sur la situation des personnes divorcées qui doivent exposer des dépenses en nature prévues par un jugement, en complément du versement de la pension alimentaire. Actuellement les services fiscaux acceptent que soient déduites les sommes correspondant à l'obligation alimentaire prévue par le code civil, notamment les frais de cantine ou les frais médicaux selon un bulletin officiel des impôts de juillet 2002. Elle rappelle que, en application de la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale et grâce à un amendement qu'elle avait fait adopter par le Parlement, les parents divorcés n'ont plus l'obligation de recourir à l'intervention du juge pour fixer le montant de la pension alimentaire. Elle souhaiterait donc savoir si, lorsqu'un jugement prévoit explicitement la mise à la charge du père divorcé des frais de transports par train correspondant à un nombre de voyages déterminé par an, il est possible pour celui-ci de déduire ces charges de son revenu imposable, les sommes correspondantes n'ayant pas à être imputées sur la pension alimentaire puisqu'elles constituent une dépense en nature directement exposée par le père en application d'une décision de justice, sans obligation déclarative pour la mère des enfants.
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