Texte de la REPONSE :
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Ainsi que le précise la déclaration signée par les deux chefs d'État, lors de la visite d'État du Président de la République en Algérie : « La France et l'Algérie veulent s'engager dans la construction d'un avenir partagé. » Au-delà des aspects de coopération économique et culturelle, ce document réaffirme la nécessité de poursuivre un « travail de mémoire dans un respect mutuel » et de s'engager « à favoriser la circulation des ressortissants algériens en France et des ressortissants français en Algérie ». A cet égard, le Président de la République a rappelé devant la communauté française réunie à l'ambassade de France à Alger l'importance qu'il attachait à ce que tous les citoyens français, et notamment les harkis, qui désirent revoir leur terre natale ou leurs aïeux puissent se rendre dignement en Algérie. Le Gouvernement sera attentif à l'évolution de cette question dans les mois à venir, et un groupe de travail franco-algérien de haut niveau se réunira au moins une fois par an à ce sujet. Ces principes ont été rappelés clairement aux responsables de l'« Année de l'Algérie ». En outre, le Haut Conseil des rapatriés, créé par le décret du 20 décembre 2002, et dont la composition a été publiée le 23 février 2003 au Journal officiel de la République française par arrêté du 20 février 2003, permettra que s'expriment et que soient traitées dans les meilleures conditions les préoccupations et les difficultés matérielles qui concernent tous les rapatriés.
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