Texte de la REPONSE :
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L'attention du ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales a été appelée sur le choix de certains viticulteurs d'apposer sur les étiquettes une expression en langue étrangère pour désigner l'origine des produits. Le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales partage le souci de l'honorable parlementaire quant au rayonnement de la langue française. Cependant, l'exportation est un débouché très important pour les vins produits en France. L'an dernier, elle a représenté 5,3 milliards d'euros, essentiels pour l'économie du vignoble français. Presque tous les principaux clients sont des pays non francophones : Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas et Etats-Unis pour n'en citer que quelques-uns. C'est pour cette raison qu'indiquer, dans la langue de ces pays, l'origine des vins, est une nécessité, quand elle n'est pas une obligation réglementaire. Le vin n'est pas un simple produit et les bouteilles qu'exportent les opérateurs français sont porteuses de toute une culture qui est propre à la France. A ce titre, et malgré l'emploi éventuel d'une langue étrangère pour en indiquer l'origine, les vins restent les ambassadeurs de culture française à l'étranger.
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