Texte de la QUESTION :
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Mme Chantal Brunel appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur les conséquences sévères et sans nuances de l'application des articles L. 52-11-1 et L. 52-15 du code électoral. En effet, quand un maire s'est vu rejeter ses comptes de campagne du fait de sa présence dans l'association de financement qui le soutenait, tous les colistiers se voient aussi pénalisés par l'impossibilité de se faire rembourser leurs frais de campagne. Leur seul tort, celui de figurer sur la même liste que la personne condamnée, aboutit à une sanction injustifiée : l'absence de remboursement par l'Etat des dépenses engagées par la liste. Elle lui demande si un assouplissement de ces dispositions du code électoral n'est pas envisagé.
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