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Texte de la REPONSE :
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La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative au procédé de méthanisation accéléré. Les déchets enfouis au sein d'un centre de stockage de déchets (CSD) peuvent produire spontanément du biogaz sur une durée de 20 à 30 ans. Ce gaz est le résultat d'une dégradation de la matière organique contenue dans les déchets. Cette dégradation met en jeu des microrganismes spécifiques fonctionnant en absence d'air (milieu anaérobie). Aujourd'hui, un nouveau mode de gestion des centres de stockage, appelé bioréacteur, se développe. L'objectif vise à accélérer le temps de dégradation des déchets au sein de l'installation de stockage, notamment par apport d'humidité. Ce taux d'humidité peut être atteint par exemple par « recirculation » contrôlée et maîtrisée du lixiviat. Un programme de recherche sur les bioréacteurs est actuellement en cours. Les premiers résultats disponibles tendent à montrer une absence d'effets négatifs sur les productions de lixiviats et de biogaz de la décharge, et surtout la limitation des fuites de biogaz dans l'atmosphère, ce qui constitue un avantage indéniable. L'apport de boues de stations d'épuration ne semble pas nécessaire, les déchets ménagers contenant une flore bactérienne suffisante pour permettre leur dégradation anaérobie. Des questions techniques restent cependant à approfondir dans le cadre du programme de recherches. Un autre processus de dégradation anaérobie des déchets se développe par ailleurs : la méthanisation. La méthanisation semble mieux adaptée à des flux de déchets relativement homogènes comme les boues de station d'épuration ou des effluents industriels. Elle est aussi employée pour les déchets des ménages et assimilés.
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