Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à l'aide financière apportée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) en faveur des communes accueillant sur leur territoire une installation de traitement des déchets ménagers et assimilés. Il tient à rappeler que ce dispositif d'aide n'avait été conçu à l'origine que pour accompagner les efforts des collectivités locales pour moderniser la filière « collecte et traitement des déchets » jusqu'à l'échéance de juillet 2002. Cependant, afin de contribuer à réduire le risque prévisible à terme d'une pénurie de capacités d'incinération et de stockage, l'ADEME a décidé, en accord avec ses autorités de tutelle, de proroger ce dispositif d'aide à compter du 1er janvier 2003, en spécifiant toutefois : que la durée des aides serait limitée à cinq années à partir de la mise en service des installations concernées ; que, pour les nouveaux bénéficiaires, les aides ne concerneraient que les unités d'incinération et les centres de stockage mis en service après le 1er janvier 2002 ; et que les aides seraient attribuées en fonction des tonnages de déchets réceptionnés l'année précédente dans les installations, au taux de 0,76 euro par tonne.
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