Texte de la REPONSE :
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Les sommes qui ont été versées aux sociétaires démissionnaires du régime de retraite complémentaire institué par l'Union nationale des mutuelles retraite des instituteurs et des fonctionnaires de l'éducation nationale et de la fonction publique (CREF), nettes des pénalités de rachat et des frais de gestion, s'analysent comme le versement anticipé, en une fois, des prestations viagères qui auraient été perçues par les intéressés si le contrat était allé jusqu'à son terme. Elles ont été imposées au titre de l'année de leur versement selon le régime des pensions, au prorata des cotisations versées depuis le 1er janvier 1989. La base de calcul se compose des cotisations admises en déduction du revenu imposable et assujetties aux prélèvements sociaux (CGS, CRDS) dans les conditions de droit commun applicables aux revenus de remplacement. Elle tient compte notamment du revenu fiscal de référence des bénéficiaires. Ces prélèvements sociaux « à la sortie » se distinguent de ceux qui ont été supportés par les sociétaires au titre de leurs revenus d'activité sur lesquels, le cas échéant, les cotisations ont été versées. Les intéressés n'ont donc pas subi de double imposition. Cela étant, l'auteur de la question est invité à faire connaître à l'administration les nom et adresse du contribuable concerné afin que sa situation soit examinée de manière plus précise au regard des principes rappelés ci-dessus.
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