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Texte de la QUESTION :
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M. Jérôme Rivière appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale à propos des programmes de menus allégés dans les cantines scolaires. Alors que, dans les Alpes-Maritimes, 20 % des 5-6 ans présentent une surcharge pondérale (soit 5 points au-dessus de la moyenne nationale), une société de restauration (Azur Restauration) propose dans de nombreuses cantines scolaires du département des menus allégés. Il lui demande si, en collaboration avec le ministre de l'éducation nationale, il compte encourager ces initiatives dans l'ensemble des cantines scolaires françaises.
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Texte de la REPONSE :
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La fréquence de surpoids et d'obésité en France, notamment chez les enfants, a fortement augmenté au cours des vingt dernières années, atteignant plus de 16 % d'entre eux en 2000, l'augmentation étant plus rapide dans certaines régions, parmi lesquelles Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au-delà de cette pathologie, ce sont l'ensemble des conséquences (pathologies cardio-vasculaires, divers cancers, diabète de type 2) d'une alimentation insatisfaisante et d'une activité physique insuffisante qu'il est nécessaire de prendre en compte. Le programme national « Nutrition Santé » (PNNS) mis en place depuis 2001 vise à agir sur le déterminant nutrition pour améliorer l'état de santé, et compte parmi ses objectifs la réduction de 20 % de la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les adultes et l'interruption de l'augmentation de la prévalence de l'obésité chez les enfants. Dans le cadre d'une approche de santé publique large et plurisectorielle, le PNNS mène de façon synergique des actions d'information et d'éducation nutritionnelle ainsi que des actions relatives à l'offre et à l'environnement alimentaire. Parmi les actions concernant particulièrement les enfants, une circulaire interministérielle précisant les recommandations en matière de nutrition et de sécurité alimentaire en restauration scolaire a été publiée le 28 juin 2001. Basée sur les travaux du Groupe permanent d'étude des marchés de denrées alimentaires (GPEMDA) et afin de prévenir le surpoids et l'obésité dus à des apports énergétiques en excès et une baisse du niveau d'activité physique, cette circulaire recommande de limiter les apports lipidiques afin qu'ils ne dépassent pas 35 % des apports énergétiques totaux ; elle recommande l'utilisation des produits allégés en restauration scolaire mais préconise de contrôler dans les menus la fréquence des produits riches en graisses, de diminuer les quantités de graisses d'accompagnement (sauces, beurre, margarine et huile) et de choisir des matières grasses dont la composition améliore l'équilibre lipidique, par exemple des matières grasses différentes pour les assaisonnements et les fritures. L'application de cette circulaire, notamment le contrôle de la qualité nutritionnelle des menus, fait actuellement l'objet d'une évaluation par une enquête dans mille établissements scolaires ; les résultats seront publiés fin 2005.
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