FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 54353  de  M.   Dosé François ( Socialiste - Meuse ) QE
Ministère interrogé :  agriculture, alimentation et pêche
Ministère attributaire :  agriculture, alimentation et pêche
Question publiée au JO le :  28/12/2004  page :  10345
Réponse publiée au JO le :  26/04/2005  page :  4230
Rubrique :  ministères et secrétariats d'État
Tête d'analyse :  agriculture, alimentation et pêche : fonctionnement
Analyse :  contrôle sanitaire, vétérinaire et alimentaire. moyens
Texte de la QUESTION : M. François Dosé attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et de la ruralité sur l'évolution du budget consacré par son ministère au service public vétérinaire et alimentaire. Il constate depuis 2002 la diminution du nombre d'emplois budgétaires et l'insuffisance des crédits d'intervention face aux besoins croissants liés aux enjeux de la protection sanitaire, notamment en matière de prévention et de contrôle. Il juge que l'aggravation de cette situation pourrait entraver les capacités du pays à faire face aux crises sanitaires de demain et diminuer globalement le niveau de protection du consommateur. Il lui demande quelles perspectives à long terme il offre au service public vétérinaire.
Texte de la REPONSE : La sécurité sanitaire est une priorité du ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et de la ruralité aussi bien dans le secteur des productions végétales que dans celui des animaux et des produits d'origine animale. En ce qui concerne en particulier la sécurité sanitaire des aliments, les moyens d'intervention nécessaires à la lutte contre les maladies animales, à la prévention et à la gestion des risques sanitaires liés aux denrées alimentaires seront maintenus en 2005 au niveau des crédits de paiement de 2004, tandis que, pour la première fois, au titre d'une expérimentation de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), des autorisations de programme pourront être mobilisées à hauteur de 184 millions d'euros. Alors que les contrôles individuels des bovins dans certaines exploitations se trouveront allégés, pourra être mise en place, en 2005, une surveillance renforcée des cheptels bovins, grâce à la réalisation d'un bilan sanitaire devant être confié aux vétérinaires sanitaires. Cette mesure contribuera en outre à consolider le maillage vétérinaire en zone rurale. S'agissant des moyens en personnel du secteur vétérinaire, si les emplois budgétaires ont diminué (2,7 %) entre 2002 et 2005, l'effectif réel en poste a, quant à lui, pu être augmenté durant la même période du fait de l'accélération des procédures de recrutement. Cette démarche a permis, principalement, un renforcement des effectifs d'inspection dans les abattoirs ; ceux-ci sont supérieurs de 200 ETP à ce qu'ils étaient avant la crise sanitaire de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Par ailleurs, le recours à des vétérinaires contractuels à temps incomplet pourra être réalisé au niveau suffisant car les moyens pour ce faire seront intégralement reconduits. Quant aux moyens de fonctionnement courant des directions départementales des services vétérinaire (DDSV), ils seront globalement maintenus au niveau de 2004. Ils permettront de réaliser les contrôles tout au long de la chaîne alimentaire et notamment, à l'aval, dans le secteur de la restauration. Au sein des DDSV, les postes d'inspection frontaliers, disposeront des ressources suffisantes en personnels et en crédits (analyses) pour assurer un contrôle permanent des produits importés en provenance des pays tiers.
SOC 12 REP_PUB Lorraine O