Texte de la REPONSE :
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Le 32e Festival de la bande dessinée d'Angoulême, qui s'est déroulé du 27 au 30 janvier 2005, a connu un succès qui est venu confirmer à la fois l'engouement des publics de tous âges, et la vitalité particulière de la création et de l'édition françaises et francophones. Avec une hausse de la production de 37 % en 2004 représentant plus de 2 600 nouveaux albums, avec une augmentation des ventes de près de 6 %, avec une croissance ininterrompue depuis dix ans, la bande dessinée s'impose comme l'aile marchande de l'édition française. A l'occasion de sa visite à Angoulême, le ministre de la culture et de la communication a rappelé que la subvention attribuée avait été triplée. Il a confirmé son soutien, en partenariat avec les collectivités locales, aux institutions qui font d'ores et déjà de cette ville un carrefour de la bande dessinée en Europe : festival, Centre national de la bande dessinée et de l'image, maison des auteurs, futurs musée et médiathèque. Le ministère favorisera le développement de ces institutions et leur synergie, au service d'une politique cohérente, et mobilisant les moyens publics alloués avec un souci de maîtrise et d'efficacité. A travers les interventions du Centre national du livre, le ministère de la culture et de la communication soutient par ailleurs l'ensemble des acteurs de la bande dessinée et de sa diffusion, auteurs, dessinateurs, éditeurs, libraires, avec le souci de favoriser les formes les plus créatives. En 2004, le montant des interventions du Centre national du livre a atteint près de 800 000 euros, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2003. Le ministère intervient également, aux côtés des éditeurs, contre le piratage, qui vise particulièrement ce secteur de l'édition. Enfin, il étudie avec la meilleure attention toute nouvelle initiative des professionnels en faveur d'une meilleure connaissance de la bande dessinée, dans toute sa diversité et toute son inventivité.
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