FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 57427  de  M.   Warsmann Jean-Luc ( Union pour un Mouvement Populaire - Ardennes ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  08/02/2005  page :  1227
Réponse publiée au JO le :  07/06/2005  page :  5857
Rubrique :  impôts et taxes
Tête d'analyse :  intérêt de retard
Analyse :  taux
Texte de la QUESTION : M. Jean-Luc Warsmann attire à nouveau l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le taux d'intérêt de retard du paiement de l'impôt. Ce taux est actuellement fixé à 0,75 % par mois. Il l'interroge sur l'opportunité d'assouplir ce dispositif au bénéfice des contribuables de bonne foi et qui peuvent fournir des raisons valables à leur retard de paiement.
Texte de la REPONSE : Le paiement de l'impôt constitue un acte civique qui doit être effectué dans les délais prévus par la loi. Le taux de l'intérêt de retard doit donc être fixé à un niveau tel qu'il incite les contribuables à respecter leurs obligations. Par ailleurs, une baisse significative du taux de l'intérêt de retard serait très coûteuse. Cela étant, le Gouvernement est attaché à améliorer les relations entre l'administration et les usagers. Une réflexion globale sur cette question importante sera donc poursuivie en 2005 afin de rechercher une solution équilibrée tant pour l'Etat que pour les contribuables. D'ores et déjà, plusieurs mesures en ce sens ont été annoncées. Ainsi, l'article 25 de la loi de finances rectificative pour 2004 (loi n° 2004-1485 du 30 décembre 2004) prévoit que les entreprises qui régulariseront leur situation dans le cadre d'une intervention de l'administration pourront bénéficier d'une réduction de 50 % de l'intérêt de retard. En outre, lorsqu'un retard ponctuel s'explique par des difficultés particulières, l'usager qui respecte habituellement ses obligations fiscales peut obtenir une atténuation de l'intérêt de retard, conformément aux dispositions de l'article 35 de la loi de finances pour 2004. Enfin, le ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire, porte-parole du gouvernement, a annoncé, le 8 février 2005, que les taux des intérêts de retard et celui des intérêts moratoires, dus dans l'hypothèse où l'État est débiteur, seraient progressivement rapprochés et, à terme, unifiés. Ceci impliquera l'abaissement du taux de l'intérêt de retard.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O