FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 69766  de  M.   Falala Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  agriculture et pêche
Ministère attributaire :  agriculture et pêche
Question publiée au JO le :  12/07/2005  page :  6729
Réponse publiée au JO le :  04/10/2005  page :  9186
Rubrique :  recherche
Tête d'analyse :  agriculture
Analyse :  OGM. expérimentation. bilan
Texte de la QUESTION : M. Francis Falala attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche au sujet de la campagne menée par Agir pour l'environnement contre la dissémination dans l'environnement d'OGM, dans le cadre du passage à venir devant le Parlement de la transposition de la directive 2001/18/CE. Du fait de l'importance de cette question, il souhaite qu'il lui indique les données dont il dispose, notamment sur l'état des connaissances et des études menées dans ce domaine et de la compatibilité ou non de ce texte avec le principe de précaution consacré récemment en droit constitutionnel.
Texte de la REPONSE : La dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est subordonnée, depuis 1990, à une autorisation préalable définie par une réglementation communautaire. Elle repose sur une procédure d'évaluation des risques pour la santé publique et pour l'environnement, conduite par une commission d'experts scientifiques indépendante. La réglementation communautaire a fait l'objet d'améliorations, avec l'entrée en vigueur de la directive 2001/18/CE. Cette directive est fondée explicitement sur le principe de précaution et renforce les dispositions en matière de protection de l'environnement et de la santé publique. Dans le cadre des travaux de transposition de la directive 2001/18/CE, le Gouvernement a examiné les conclusions de la mission d'information parlementaire sur les enjeux des essais et de l'utilisation des OGM, rendues au mois d'avril dernier. Un projet de loi sur les OGM sera déposé au Parlement à l'automne. Par ailleurs, le dispositif existant au plan national s'appuie d'ores et déjà sur des évaluations des risques rigoureuses réalisées par des instances scientifiques spécialisées. En outre, la prise en compte de la précaution est inscrite depuis 1999 dans la loi d'orientation agricole, où sont établis les principes de surveillance biologique du territoire.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O