FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 7583  de  M.   d'Aubert François ( Union pour un Mouvement Populaire - Mayenne ) QE
Ministère interrogé :  agriculture, alimentation et pêche
Ministère attributaire :  agriculture, alimentation et pêche
Question publiée au JO le :  02/12/2002  page :  4532
Réponse publiée au JO le :  21/07/2003  page :  5807
Rubrique :  élevage
Tête d'analyse :  bovins
Analyse :  label. boeuf fermier du Maine
Texte de la QUESTION : M. François d'Aubert souhaiterait attirer l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales sur l'utilisation du qualificatif fermier qui caractérise la production artisanale et traditionnelle du « boeuf fermier du Maine ». Il semblerait qu'un texte réglementaire en cours de préparation réserve ce qualificatif aux régions agricoles dont l'unité de gros bétail soit inférieure à 1,4 par surface fourragère principale. Cette modification priverait les exploitants du droit de se prévaloir de cette appellation alors que les méthodes utilisées pour l'élevage garantissent depuis longtemps la qualité de ces boeufs. Il lui demande donc quelles sont ses intentions en la matière et s'il entend fixer le qualificatif fermier à 2 UGB par hectare de SFP.
Texte de la REPONSE : Les labels « bovins fermiers » doivent répondre aux critères minimaux retenus dans une notice technique. Celle-ci est élaborée et régulièrement mise à jour après une concertation conduite au sein de la Commission nationale des labels et de la certification. Les labels doivent alors se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions. Ainsi, le qualificatif fermier a été conçu à destination des élevages à faible densité et le chargement maximal a été fixé à 1,4 unité de gros bovins par hectare (UGB/ha), à la faveur de la dernière révision. Lors de l'élaboration de cette notice, aucune opposition n'a été manifestée sur le seuil de chargement à l'hectare retenu pour obtenir le qualificatif fermier. Or, pour les engraisseurs du Grand Ouest de la France, il apparaît que le chargement à l'hectare n'est pas forcement le meilleur critère à retenir eu égard à leur mode traditionnel de production. La définition d'une taille maximale d'atelier apparaît aujourd'hui plus judicieuse à certains, mais la référence choisie en 1997 correspondait à la référence permettant de caractériser des élevages extensifs. Compte tenu de cette situation, une dérogation exceptionnelle sur le chargement hectare, sur demande motivée des groupements qualité concernés, a été consentie, afin que ces labels puissent continuer à utiliser le terme « fermier » malgré une densité d'élevage inférieure ou égale à 2 UGB/ha. Cette solution conduit à reconnaître l'existant pour certains labels et à demander aux autres d'introduire cette indication dans leurs cahiers des charges respectifs. Bien entendu, cette disposition devra être revue, en tant que de besoin, pour être mise en adéquation avec les dispositions du futur décret « produits fermiers » en cours d'élaboration. Les travaux préalables à la finalisation de ce décret prendront en considération le problème évoqué.
UMP 12 REP_PUB Pays-de-Loire O