FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 77339  de  Mme   Zimmermann Marie-Jo ( Union pour un Mouvement Populaire - Moselle ) QE
Ministère interrogé :  intérieur et aménagement du territoire
Ministère attributaire :  intérieur et aménagement du territoire
Question publiée au JO le :  01/11/2005  page :  10115
Réponse publiée au JO le :  07/02/2006  page :  1341
Rubrique :  communes
Tête d'analyse :  élections et référendums
Analyse :  coût. prise en charge
Texte de la QUESTION : Mme Marie-Jo Zimmermann demande à M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, de lui indiquer sur quelles bases l'État procède à la compensation des dépenses engagées par les communes pour l'organisation des élections. Elle souhaiterait également savoir si le coût des élections locales est à la charge de la collectivité concernée ou s'il est pris en charge par l'État.
Texte de la REPONSE : Plusieurs dispositions du code électoral mettent à la charge de l'État les dépenses résultant pour les communes de l'organisation des élections au suffrage universel, national et local, et du référendum. S'agissant du référendum local, l'État ne prend en charge que les dépenses résultant des consultations organisées sur la base de l'article L. 2113-3 du code général des collectivités territoriales. En premier lieu, une subvention pour frais d'assemblée électorale est versée aux communes en application de l'article L. 70 du code électoral. Cette subvention, qui couvre les dépenses engagées par les communes pour la tenue des bureaux de vote ainsi que l'achat et l'entretien des panneaux électoraux, est calculée sur la base de 3 811 euros par bureau de vote et 0,09 euro par électeur inscrit. Elle représente pour le budget de l'État une dépense globale de plus de 6,2 M d'euros par tour de scrutin. D'autre part, en application des articles L. 62 et L. 69 du code électoral, l'État verse chaque année aux communes, y compris les années sans scrutin, une subvention pour l'achat et l'entretien des isoloirs. Le taux de cette subvention, qui a représenté en 2005 une dépense totale de 350 000 euros, est de 5,40 euros par bureau de vote, sauf dans les communes ou collectivités où l'organisation d'un double scrutin n'est pas prévue par la loi (Paris, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna). Pour ces collectivités, la subvention est de 3,85 euros par bureau de vote. Enfin, le remboursement par l'État aux communes de l'achat des urnes transparentes et de l'achat ou de la location de machines à voter a représenté en 2005 une dépense totale de 900 000 euros.
UMP 12 REP_PUB Lorraine O