Texte de la REPONSE :
|
Une cartographie du risque de pollution des sols de la Guadeloupe (et de la Martinique) par le chlordécone, produit de traitement contre le charançon du bananier, a été élaborée en 2005. Elle est régulièrement précisée et complétée par l'analyse d'échantillons de terre prélevés sur ces zones à risque. Ces informations sont périodiquement diffusées au milieu professionnel agricole et à l'ensemble de la population. Des travaux scientifiques sont en cours qui devraient permettre, dans les années à venir, de cultiver la banane avec des techniques non polluantes (variétés résistantes à la cercosporiose, jachères contre les nématodes, piégeages sexuels des charançons...). Les systèmes agricoles basés sur ces parcours techniques faisant peu ou pas appel aux produits phytosanitaires de synthèse sont à encourager. Dans ce cadre, le développement, hors zone à risque, de l'agriculture biologique et d'autres systèmes de production respectueux de l'environnement est une perspective à laquelle le Gouvernement apporte son appui par la mobilisation du dispositif de recherche et de formation. Les exploitants guadeloupéens disposant du label Agriculture biologique ou ceux en cours de conversion à l'agriculture biologique bénéficient des aides nationales correspondantes.
|