Rubrique :
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enseignement privé
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Tête d'analyse :
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établissements sous contrat
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Analyse :
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moyens. financement
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Texte de la QUESTION :
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Mme Françoise Hostalier appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les inquiétudes des intervenants extérieurs qui assurent l'enseignement des langues étrangères dans les écoles primaires. Ceux-ci craignent en effet que des restrictions budgétaires ne conduisent à des suppressions de poste et ne permettent plus d'assurer de façon satisfaisante cette sensibilisation. Elle lui demande de bien vouloir lui communiquer des éléments permettant de les rassurer.
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Texte de la REPONSE :
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Dans le cadre du plan de renforcement de la pratique des langues vivantes étrangères à l'école qui a été progressivement mis en oeuvre en 2008 et pour faire face à un vivier encore insuffisant d'enseignants titulaires qualifiés dont le concours de recrutement ne comprend une épreuve obligatoire de langue vivante que depuis la session 2006, des intervenants pour l'enseignement des langues à l'école primaire ont été recrutés localement dans le premier degré parmi les locuteurs natifs, les diplômés en langues et les personnes ayant effectué des séjours de longue durée à l'étranger pour des vacations précises et pour des durées déterminées. Au fur et à mesure de la certification en langues des professeurs des écoles titulaires, les services déconcentrés de l'éducation nationale sont donc amenés à réduire l'utilisation de ces intervenants extérieurs. Le recours à ces recrutements ne se justifie en effet que lorsque les politiques académiques de développement de l'apprentissage des langues vivantes ou les spécificités locales en particulier dans les zones frontalières exigent des compétences dans des langues étrangères ou régionales qui ne seraient pas pratiquées par les professeurs des écoles en exercice.
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