FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 10188  de  M.   Loos François ( Union pour un Mouvement Populaire - Bas-Rhin ) QE
Ministère interrogé :  Santé, jeunesse et sports
Ministère attributaire :  Santé, jeunesse, sports et vie associative
Question publiée au JO le :  13/11/2007  page :  6995
Réponse publiée au JO le :  15/04/2008  page :  3306
Date de changement d'attribution :  18/03/2008
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  indemnisation
Analyse :  traumatisés crâniens. barème
Texte de la QUESTION : M. François Loos interroge Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur l'application du barème Gabrieli concernant les blessés crâniens. En effet, à ce jour, la définition de plusieurs infirmités n'a pas été actualisée alors que de nombreuses indemnisations semblent à l'évidence nécessaires pour faire face aux affections effectivement constatées. Dès lors, il lui demande s'il souhaite qu'une commission regroupant neurologues, psychiatres et neurochirurgiens établisse une nouvelle évaluation des différentes affections.
Texte de la REPONSE : En matière de réparation de l'incapacité, il existe plusieurs régimes issus de différentes législations, appliquées à des contextes différents : accidents du travail, blessures ou incapacités acquises dans un cadre militaire, invalidité lorsque l'origine de l'incapacité n'est pas professionnelle. Chaque régime comporte des particularités en termes d'ouverture des droits et de calcul du montant des indemnisations. Le taux d'incapacité est en particulier déterminé en vertu de règles différentes selon les législations. Ainsi, le montant d'invalidité attribué lorsque l'origine de l'incapacité n'est pas professionnelle dépend du classement de l'assuré dans une des trois catégories de pensions existantes, en fonction de la réduction de sa capacité de travail et du besoin éventuel d'assistance par une tierce personne. Ce sont ces éléments qu'évaluent les médecins-conseils. En revanche, l'évaluation de l'incapacité pour la détermination des pensions militaires d'invalidité repose sur un guide-barème. Enfin, s'agissant de la réparation des accidents du travail, la législation prévoit un barème d'appréciation du handicap dont la valeur n'est qu'indicative. Au-delà de ces différences de régimes, qui s'expliquent par des contextes de réparation différents, il convient de souligner que la loi du 11 février 2005 a ouvert, sous certaines conditions, la possibilité aux personnes handicapées, quelle que soit l'origine de l'incapacité, d'avoir droit à une aide complémentaire de compensation de ce handicap.
UMP 13 REP_PUB Alsace O