Texte de la REPONSE :
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Le Président de la République avait écarté la proposition, formulée dans le cadre des réflexions et des travaux préalables à la réforme de la fiscalité du patrimoine, consistant à imposer à l'impôt sur le revenu la plus-value de cession de la résidence principale, compte tenu de la place particulière que celle-ci occupe dans le patrimoine des ménages. Cette proposition, qui ne figurait donc pas dans le projet de loi de finances rectificative pour 2011 comportant à titre principal la réforme de la fiscalité du patrimoine soumis à la représentation nationale, ne figure pas davantage dans la loi adoptée par le Parlement et publiée au Journal officiel (loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011, Journal officiel du 30 juillet 2011). De même, la réforme du régime des plus-values immobilières figurant dans la loi n° 2011-1117 du 19 septembre 2011 de finances rectificative pour 2011 préserve l'exonération des plus-values de cessions de la résidence principale. Il n'est pas dans l'intention du Gouvernement de revoir ce régime.
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