FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 10302  de  M.   Ciotti Éric ( Union pour un Mouvement Populaire - Alpes-Maritimes ) QE
Ministère interrogé :  Justice
Ministère attributaire :  Justice
Question publiée au JO le :  13/11/2007  page :  6981
Réponse publiée au JO le :  05/02/2008  page :  1025
Rubrique :  politique sociale
Tête d'analyse :  RMI
Analyse :  fraudes. poursuites judiciaires. statistiques
Texte de la QUESTION : M. Éric Ciotti attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur les poursuites judiciaires engagées en matière de fraude au revenu minimum d'insertion (RMI). Il lui demande combien de poursuites judiciaires durant l'année 2006 ont été engagées contre des personnes percevant frauduleusement le RMI.
Texte de la REPONSE : La garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que l'obtention frauduleuse d'une allocation de revenu minimum d'insertion est définie et réprimée par l'article L. 262-46 du code de l'action sociale et de la famille. La loi n° 2006-339 du 23 mars 2006 pour le retour à l'emploi et sur les droits et les devoirs des bénéficiaires de minima sociaux modifie l'article L. 262-46 du code de l'action sociale et de la famille et réprime cette infraction d'une amende délictuelle de 4 000 euros, doublée en cas de récidive. Auparavant était encourue une amende délictuelle d'un montant maximum de 5 000 euros. Les données statistiques disponibles ne permettent pas d'isoler le nombre de poursuites initiées par les parquets en application de ces dispositions. En revanche, il est possible de connaître le nombre de condamnations inscrites au casier judiciaire national. En 2006, on dénombre 365 condamnations pour obtention frauduleuse d'une allocation de revenu minimum d'insertion contre 334 en 2005. Il convient de préciser que les données 2006 sont provisoires. Le montant moyen de l'amende ferme est de 1 175 euros en 2006, il était de 1 444 euros en 2005.
UMP 13 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O