|
Texte de la REPONSE :
|
Comme l'Assemblée générale des Nations unies le souligne dans l'article 4 de la Déclaration en faveur d'une culture de la paix, l'éducation à tous les niveaux est le principal moyen d'édifier une culture de la paix. Dans cette perspective, un important travail a été accompli au sein de l'éducation nationale pour permettre à l'école d'assumer plus efficacement sa fonction d'éducation sociale et civique. Le socle commun de connaissances et compétences a ancré dans les savoirs fondamentaux les connaissances et capacités propres à favoriser chez chacun la conscience que la vie en société se fonde sur le respect de soi et des autres, la conscience que nul ne peut exister sans autrui, la volonté de résoudre pacifiquement les conflits. Les contenus des programmes d'éducation civique, loin des traditionnelles descriptions des institutions, organisent une progression de l'apprentissage en termes de connaissances mais aussi en termes de comportements et de pratiques. Dès le plus jeune âge, alors que l'enfant doit construire sa personnalité, il s'agit d'apprendre à bien vivre ensemble. L'inscription d'un horaire consacré au débat dès la classe maternelle atteste la prise en compte fondamentale de la maîtrise du langage, de la nécessité de valoriser à tous les niveaux les situations de communication réglée, de dialogue et de réflexion collective qui peuvent aider à fonder une « culture de la paix ». Pour prendre sens, ces programmes exigent d'être confrontés à l'expérience des élèves. La remise des prix du « concours pour la paix » qui a eu lieu en juin 2007 est un exemple parmi d'autres du soutien apporté aux initiatives prises dans le cadre de la décennie internationale pour une culture de la non-violence et de la paix. Le ministre souligne également l'importance des divers partenariats qui se sont établis avec les associations complémentaires de l'enseignement public, en particulier dans le domaine de l'éducation à la citoyenneté.
|