Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Les difficultés sanitaires exprimées par les cressiculteurs de la région Île-de-France, première région de production du cresson, font l’objet d’un suivi attentif de la direction générale de l’alimentation et des services chargés de la protection des végétaux de la direction régionale et interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt d'Île-de-France. Après de nombreux échanges avec les producteurs concernés sur les produits utilisables, il s’avère que ceux-ci disposent actuellement d’une large panoplie de produits adaptés à des usages pour les cultures légumières ou les traitements généraux, permettant d’assurer la protection de leur culture. Les particularités de cette culture en pleine eau nécessitent cependant des mesures spécifiques de gestion des risques de contamination des eaux. Les services du ministère chargé de l’agriculture poursuivent donc dans le cadre de la commission des usages orphelins les travaux visant à encourager le développement de nouvelles autorisations de mise sur le marché spécifiques à l’usage sur le cresson de fontaine et permettant de compléter l’éventail des solutions existantes sur des besoins spécifiques.
La commission des usages orphelins a pour vocation d’identifier pour chaque objectif les priorités d'action afin d'accélérer la mise à disposition de solutions de protection innovantes pour les filières, en particulier les petites filières. Elle s'appuie sur un comité technique opérationnel, composé d'experts issus des instituts techniques et organisations techniques professionnelles, de l'industrie de protection des plantes, de l'agence nationale de sécurité sanitaire et des services de l'administration. Le dispositif mis en place permet la concertation entre acteurs et la validation des solutions proposées par les groupes de travail « filières ». Celles-ci n'échappent pas à l'évaluation des risques pour l'utilisateur, le consommateur ou l'environnement mais les dossiers soumis à l'évaluation et pouvant apporter des solutions à des usages orphelins identifiés sont alors signalés comme prioritaires auprès de l'agence d'évaluation.
Cette stratégie de développement des solutions de protection des cultures s'inscrit ainsi dans la recherche de solutions durables et une mobilisation coordonnée des différentes parties prenantes (filières professionnelles, instituts techniques, firmes, administration et agence française de sécurité sanitaire des aliments). |