Texte de la REPONSE :
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Lors de l'indépendance de l'Algérie, les registres des actes de l'état civil européen, établis en deux exemplaires et conservés l'un par les mairies et l'autre par les greffes des tribunaux, n'ont pas été rapatriés et sont restés sur place. Entre 1967 et 1972, les négociations engagées avec les Gouvernements algériens ont permis de lancer une campagne de microfilmage de ces registres. Les microfilms sont conservés au service central de l'état civil du ministère des affaires étrangères et européennes, à Nantes. Les registres de certaines communes ont été microfilmés seulement de façon partielle, ceux d'autres communes ne l'ont pas été ; c'est le cas notamment de la Kabylie, mais également dans d'autres régions. Les négociations engagées au cours des dernières années par le ministère français des affaires étrangères et européennes pour relancer cette campagne (projet Nadia) n'ont pas abouti.
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