Texte de la REPONSE :
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La France a, dès le premier jour du séisme et par la voix du Président de la République, exprimé la disponibilité de la France pour aider le Japon dans la gestion de cette catastrophe par une assistance aux populations sinistrées et par une aide technique dans le domaine nucléaire. L'offre française de coopération relative à l'accident nucléaire de Fukushima a été immédiatement transmise aux autorités japonaises. Elle comprenait plusieurs volets, notamment une proposition d'envoi de robots spécialisés. En liaison avec l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont fait savoir qu'elles estimaient l'offre intéressante mais considéraient néanmoins que les matériels robotiques proposés ne correspondaient pas à un besoin immédiat. Il a été notamment précisé que la priorité des autorités japonaises était de diriger les opérations de maîtrise à distance, sans avoir recours à des robots opérant de près. Les autres propositions d'aide technique nucléaire ont pour leur part abouti à l'envoi de matériels spécialisés de protection et de mesure en trois temps. Areva et EDF, en relation avec l'opérateur japonais Tepco, ont envoyé du matériel de protection et de mesure ainsi que 95 tonnes de bore par l'intermédiaire de deux vols qui sont arrivés à Tokyo le 19 mars. Le groupement d'intérêt économique Intra - constitué par Areva, EDF, CEA - a acheminé le 25 mars 30 tonnes d'appareils de radioprotection et de mesure de la radioactivité, 3 camions de mesures environnementales, une remorque de contrôle atmosphérique, 10 pompes d'exhaure, 5 compresseurs d'air mobiles et 5 groupes électrogènes. Enfin, en réponse à une demande transmise par les autorités japonaises, un nouveau chargement de 4 tonnes de matériel de radioprotection a été acheminé le 10 avril. Ces matériels ont été fournis conjointement par le ministère de la défense, le ministère de l'intérieur, le Commissariat à l'énergie atomique, GDF Suez et Areva.
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