Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Ministère attributaire : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Rubrique : |
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
1. Au titre de ses activités dites « pour compte propre » dans les États étrangers, l'AFD bénéficie de ressources budgétaires : en provenance du MAEE : des ressources budgétaires pour financer les dons projet ; des subventions pour financer les refinancements par dons des contrats de développement et de désendettement (C2D) ; des subventions pour financer le dispositif de soutien aux ONG ; des subventions pour rémunérer l'AFD pour la gestion de tous les concours hors prêts (dons projets, pays pauvres très endettés - PPTE - et ONG). En provenance du MINEFI : pour les prêts octroyés avant 2004, des bonifications d'intérêts sur ressources, versées au gré des échéances de ses emprunts concessionnels, pour abaisser le taux d'intérêt offert aux bénéficiaires (le montant des bonifications est variable en fonction du taux de financement de l'AFD) ; pour les prêts octroyés à partir de 2004, des bonifications d'intérêts sur prêts (le montant des bonifications est fixé en points de base, au moment de l'octroi des prêts) ; des emprunts auprès du Trésor à des conditions très favorables (durée de trente ans dont dix ans de différé à 0,25 %), permettant d'octroyer des prêts concessionnels souverains et non souverains ; des ressources budgétaires pour financer les aides budgétaires et rémunérer l'AFD pour la gestion des concours hors prêts (aide budgétaire globale - ABG - et opérations de conversion de dette). Pour 2011, le ministère des affaires étrangères et européennes a notifié, en début d'année, à l'Agence française de développement les montants suivants (après application de la réserve de précaution de 5 %) : 206 Meuros en autorisations d'engagement (AE) et 258,5 Meuros en crédits de paiement (CP), pour les subventions projets (y compris le financement de l'assistance technique) ; 42 Meuros en AE et 25,9 Meuros en CP pour le financement des ONG. 2. Outre les activités pour compte propre, l'AFD exerce un certain nombre de missions dites « pour le compte de l'État », à la demande de celui-ci, selon des conventions spécifiques et sur des crédits spécialement mis à la disposition de l'agence à cet effet. En 2011, le MAEE devrait (sous réserve des derniers arbitrages) ainsi verser à l'AFD : 18 Meuros en autorisations d'engagement (AE) et 9 Meuros en crédits de paiement (CP) en faveur des projets de reconstruction en Haïti ; près de 10 Meuros pour les opérations en Afghanistan et au Pakistan (AFPAK) ; près de 1,2 Meuros en faveur du Fonds Pacifique. 3. S'agissant des dispositifs relatifs à la transparence, la traçabilité et l'efficacité de ses interventions, l'AFD est, en sa qualité d'institution financière spécialisée, soumise aux dispositions du code monétaire et financier en matière de gouvernance. L'agence possède ainsi plusieurs structures de contrôle et de surveillance, qui comprennent notamment : un conseil d'administration ; un comité d'audit ; un comité du contrôle interne s'appuyant sur les travaux indépendants de l'inspection générale de l'agence qui exerce la fonction d'audit interne ; un comité des risques chargé de la surveillance du risque de crédit ; un dispositif de contrôle permanent au niveau des entités opérationnelles pour garantir la régularité, la sécurité et la validation des opérations et le respect des diligences liées à la surveillance des risques associés aux opérations financières. Les comptes de l'agence sont certifiés par deux cabinets de commissaires aux comptes et soumis aux contrôles de la commission bancaire, de la Cour des comptes et de l'Autorité des marchés financiers. L'agence est soumise, par ailleurs, aux décisions du conseil d'orientation stratégique de l'AFD (COS), créé en 2009, ayant pour mandat de renforcer l'articulation entre les orientations relatives à l'aide publique au développement, décidées par le comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID), et leur déclinaison opérationnelle par l'Agence française de développement. En particulier, le COS coordonne la préparation du contrat d'objectifs et de moyens (COM), conclu entre l'État et l'agence et il en contrôle l'exécution. En outre, l'AFD s'est engagée depuis 2007, dans le cadre de sa politique de transparence déclinée dans son plan d'orientation stratégique 2007-2011, à rendre compte de sa mission d'intérêt public en mettant à la disposition de ses parties prenantes (ministères, société civile, citoyens, entreprises et parlementaires) un certain nombre d'informations et en organisant le dialogue avec elles. Adossée à la problématique d'efficacité de l'aide, telle que l'ont définie les bailleurs de fonds dans la déclaration de Paris, signée en 2005, la politique de transparence de l'agence trouve ses fondements dans les principes d'ouverture et de transparence reconnus comme fondamentaux dans la charte du groupe et sa charte d'éthique professionnelle adoptées en 2004. Elle précise le cadre d'application de ces principes dans la relation que l'agence entretient avec ses parties intéressées. Soumise à un processus régulier d'évaluation, la politique de transparence est conçue comme un instrument évolutif et souple.
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