Texte de la REPONSE :
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La France a apporté depuis 2005 son soutien à la mise en oeuvre de l'accord global de paix (Compréhensive Pence Agreement), qui a permis de mettre fin à vingt années de guerre civile entre le nord et le sud du Soudan. Elle a ouvert dès 2006 un bureau d'ambassade à Juba afin de renforcer ses relations avec les autorités du Gouvernement autonome du Sud-Soudan et d'oeuvrer à la reconstruction de cette région dévastée par ces années de guerre. Conformément à l'accord de paix, un référendum s'est tenu le 9 janvier 2011 sur l'autodétermination du Sud-Soudan. À l'occasion de ce vote, dont le déroulement a été salué par l'ensemble de la communauté internationale, le peuple sud, soudanais a très clairement exprimé son choix en faveur de l'indépendance. Le gouvernent soudanais, qui avait lui-même accepté dès 2005 le principe de cette autodétermination, a pris acte de cette décision et s'est engagé à reconnaître l'indépendance du Sud-Soudan à l'issue de la période intérimaire prévue par le CPA. Le Sud-Soudan devrait donc accéder à l'indépendance le 9 juillet. Dans l'esprit du CPA et conformément aux intentions annoncées par l'Union africaine, la France se tient prête à reconnaître ce nouvel État le moment venu et à lui apporter tout le soutien nécessaire pour contribuer à la constitution et au développement du Sud-Soudan. Elle travaille en ce moment même avec ses partenaires européens à la finalisation d'un document de programmation conjointe européen, dont l'objectif est de permettre un appui rapide, important et efficace de l'Union européenne et de l'ensemble des États membres au nouvel État.
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