Texte de la QUESTION :
|
M. Damien Meslot attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'ordonnance n° 2011-78 du 21 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire. En effet, le Syndicat national des professions du chien et du chat qui compte 650 professionnels du chien et du chat s'inquiète des effets de cette mesure. Les éleveurs de chiens et de chats s'occupent de leur cheptel : administration par voie parentérale de produits aux mères ou chiots-chatons lors d'une mise-bas, traitement d'insuline, prise de sang pour les tests de progestérone, insémination artificielle, soins de premières urgences ou petites urgences (bandage, traitement d'une diarrhée, vermifugation...) Ces actes infirmiers ont été appris par les éleveurs, soit de leur vétérinaire, soit de part leur formation en bac pro élevage canin et félin ou BP éducateurs, diplômes de niveau IV. Aussi, pour répondre à l'inquiétude des professionnels du chien et du chat, il conviendrait de ne pas ratifier l'ordonnance précitée. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour laisser aux éleveurs la possibilité de réaliser des soins infirmiers.
|