Texte de la QUESTION :
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M. Pierre Forgues attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'ordonnance du 20 janvier 2011 visant à définir l'exercice illégal de la médecine et de la chirurgie des animaux. La filière de l'élevage des chiens et des chats s'inquiète des conséquences de cette ordonnance. En premier lieu, elle ne permettra plus aux éleveurs de chiens et de chats d'effectuer certains actes infirmiers comme l'administration par voie parentérale de produits aux mères ou chiots-chatons lors d'une mise-bas, comme les prises de sang pour les tests de progestérone, les soins de premières urgences ou les petites urgences. La plupart de ces actes infirmiers ont été appris par les éleveurs, soit de leur vétérinaire, soit de par leur formation en bac pro élevage canin et félin. Ces actes infirmiers seront autorisés pour les éleveurs de bovins, ovins, caprins..., mais pas pour les éleveurs d'animaux de compagnie. De plus, cette ordonnance risque de causer la disparition de certaines professions telle la profession d'éducateur-comportementalistes, profession existant bien avant que la profession vétérinaire institue son diplôme d'école de vétérinaire-comportementaliste. Actuellement, la France compte 98 vétérinaires-comportementalistes, nombre insuffisant pour répondre aux demandes des éleveurs. La profession d'éducateur-comportementaliste répond donc à un réel besoin dans la problématique de l'éducation des chiens et chats. Il lui demande de bien vouloir apporter des réponses rassurantes quant au devenir des professionnels non vétérinaires de cette filière et à la possibilité pour les éleveurs de continuer à réaliser certains soins auprès de leurs animaux.
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