Texte de la REPONSE :
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Le diabète néonatal transitoire (DNT) et le diabète néonatal permanent (DNP) concernent 1 sur 300 000 à 400 000 naissances. Les jeunes enfants atteints de DNT développent un diabète dans leurs premières semaines de vie avec rémission au bout de quelques mois et réapparition possible d'un état de diabète permanent, habituellement au moment de l'adolescence ou à l'âge adulte. Les efforts de recherche ont montré qu'un peu plus d'un tiers des DNP sont l'objet de mutations dans les gènes KCNJ11 et ABC C8 sensibles à une thérapeutique médicamenteuses. Leur identification pourrait ainsi conduire à modifier le traitement des patients en substituant l'insulinothérapie par un traitement par des médicaments sulfonylurés. L'amélioration de ces connaissances est due à un important effort de recherche sur le diabète tant clinique que fondamental. Ainsi, en 2007, l'Agence nationale de la recherche a consacré 61 % des aides à la recherche fondamentale. L'Association pour la recherche sur le diabète (ARD) finances les travaux de chercheurs sélectionnés par le comité d'experts internationaux du programme national de recherche sur le diabète (PNR-D), lancé à l'initiative de l'INSERM. Chaque année, les meilleurs projets dans le domaine de la recherche sur le diabète et les maladies métaboliques sont choisis avec l'objectif d'accroître les connaissances sur les facteurs moléculaires et cliniques responsables du diabète et de ses complications. Une réorganisation de la politique de recherche en France est en cours, le diabète est une des maladies qui en bénéficiera. Un comité ministériel d'orientation de la recherche (COMIOR), créé en mars 2008, va permettre au ministère chargé de la santé, en concertation avec le ministère de la recherche, pilote interministériel de la politique de la recherche, de remplir sa mission d'orientation dans le secteur de la recherche biomédical et en santé mais aussi de réaliser son rôle de cotutelle de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).
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