Texte de la QUESTION :
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Mme Marie-Françoise Pérol-Dumont souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'ordonnance du 20 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire. En attente de ratification, cette ordonnance risque engendrer de lourdes conséquences pour les éleveurs de chiens et de chats ainsi que pour les éducateurs - comportementalistes. En effet, contrairement aux éleveurs d'animaux de viande, qui ont obtenu des dérogations pour réaliser des actes infirmiers, aucune précision n'est apportée pour les éleveurs d'animaux de compagnie alors qu'ils sont amenés à réaliser régulièrement plusieurs actes infirmiers sur leur cheptel (administration par voie parentérale de produits aux mères ou chiots/chatons lors d'une mise bas, traitement d'insuline, prise de sang, insémination artificielle, soins de première urgence...) ; d'ailleurs la plupart de ces actes ont été appris par les éleveurs soit auprès de leur vétérinaire soit à l'occasion d'une formation professionnelle. Le même problème se pose pour les éducateurs comportementalistes qui, dans le respect des dispositions relatives à la protection des animaux, doivent pratiquer certains actes de médecine relevant du comportement canin ou félin. Ces professionnels considèrent être les grands oubliés de cette ordonnance et attendent une modification de la réglementation en vue de poursuivre l'exercice de leur activité en toute légalité. Elle lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
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