Texte de la QUESTION :
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Mme Marie-Lou Marcel attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'ordonnance n° 2011-78 du 20 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire. Le syndicat SNPCC (syndicat national des professionnels du chien et du chat) qui regroupe plus de 650 membres l'interpelle sur l'article L. 243-1. Cet article remet en cause, selon lui, les compétences et connaissances des éleveurs de chiens et chats ainsi que des éducateurs comportementalistes. Les éleveurs n'ont pas, en effet, comme les éleveurs d'animaux de viande, obtenu des dérogations pour des actes infirmiers. Ces actes, appris par leur vétérinaire ou pour les plus jeunes, par formation, sont essentiels au quotidien dans leur travail comme dans le suivi des mères lors d'une mise à bas, le traitement d'insuline, la prise de sang pour les tests de progestérone, l'insémination artificielle, les soins de première urgence. Quant aux éducateurs, ils demandent eux aussi le droit d'exercer des actes de médecine relatifs aux comportements canins et félins en dehors de toute administration de médicaments. Cette ordonnance du 20 janvier 2011 vise à modifier l'exercice illégal de la médecine et de la chirurgie des animaux mais met en péril les professionnels non vétérinaires tout en créant une inégalité entre eux et les éleveurs bovins. Aussi, elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement sur ce sujet qui permettrait de répondre à ce syndicat.
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