Texte de la QUESTION :
|
M. Jacques Grosperrin appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur certaines conséquences des dispositions de la récente ordonnance n° 2011-78 du 20 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire. En effet cette décision administrative sera difficilement applicable notamment par les éleveurs : par exemple comment ces derniers peuvent ils avoir recours à un vétérinaire pour la mise-bas, réalisée de nuit ou un week-end end et qui durerait plusieurs heures ? Comment ces professionnels pourraient ils d'ailleurs assumer une telle charge financière ? Il attire d'ailleurs son attention sur le fait que les éleveurs sont des professionnels, rompus à l'exercice de soins médicaux soit parce qu'ils ont appris au contact des vétérinaires, soit parce que leur formation (bac pro élevage, BP éducateurs...) intègre ce savoir-faire. Il lui demande de modifier cette ordonnance en donnant, d'une part, aux éleveurs répondant à la définition de l'article L. 214-6 du code rural et, d'autre part, aux éducateurs comportementalistes la possibilité d'accomplir certains actes de médecine définis restrictivement dans une liste à établir.
|