FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 106597  de  M.   Zumkeller Michel ( Union pour un Mouvement Populaire - Territoire-de-Belfort ) QE
Ministère interrogé :  Enseignement supérieur et recherche
Ministère attributaire :  Enseignement supérieur et recherche
Question publiée au JO le :  26/04/2011  page :  4146
Réponse publiée au JO le :  21/06/2011  page :  6631
Rubrique :  ministères et secrétariats d'État
Tête d'analyse :  structures administratives
Analyse :  instances consultatives. coûts de fonctionnement
Texte de la QUESTION : M. Michel Zumkeller interroge Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les actions menées par le comité stratégique du calcul intensif en 2010. De plus, alors que nos finances publiques nécessitent une grande rigueur de gestion, il souhaite connaître les moyens financiers et humains mis à disposition de cet organisme.
Texte de la REPONSE : Le CSCI (comité stratégique du calcul intensif) a été créé en 2007 pour six ans en complément de la création de la société civile GENCI (Grand Équipement national de calcul intensif) qui n'a pas de conseil scientifique. De très nombreux rapports indiquent que le HPC (calcul haute performance) est essentiel pour l'innovation. Au cours des 3 dernières années la France a comblé son retard en termes d'équipement. La première machine européenne du TOP 10 mondial des supercalculateurs est actuellement française. La modélisation numérique et le calcul intensif sont une des priorités de la stratégie nationale pour le recherche et l'innovation. L'effort doit être soutenu tant du point de vue des équipements, que des logiciels, des formations et de la diffusion de l'expertise en particulier auprès des entreprises pour accroître leur compétitivité. Le rôle du CSCI est d'étudier l'évolution très rapide du calcul intensif et de proposer des recommandations pour optimiser ses effets au niveau national pour la recherche et l'innovation. Le CSCI s'est réuni 9 fois en 2010 et a consacré ses séances aux sujets suivants : ses deux premières réunions (janvier et février) ont traité les perspectives du HPC en climatologie et météorologie ; les deux réunions suivantes (mai-avril) ont été dédiées à la rédaction du rapport du CSCI 2009 et des recommandations associées ; les séances de mai et juin ont fait l'objet de l'impact du HPC en biologie, en sciences de la vie et dans le domaine des nanotechnologies ; la séance de juillet a fait l'objet d'exposés concernant le HPC dans les entreprises, ses enjeux et les actions à entreprendre pour le développer ; les séances d'octobre et novembre ont été les deux premières consacrées à la feuille de route des constructeurs informatiques pour l'exascale (1 018 opérations flottantes par seconde) avec l'audition de Bull (associé à un exposé du partenariat avec le CEA), d'IBM et de NEC. L'objectif exascale est prévu pour 2018 (aujourd'hui les supercalculateurs sont mille fois moins puissants et la technologie de leur utilisation est sans doute très différente). Cette activité de prospective se poursuit en 2011 et fera l'objet d'un rapport et de recommandations en cours de rédaction. Le coût du fonctionnement du CSCI pour le MESR (ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche) en 2010 s'élève à 3 393,91 euros au titre des frais de mission des participants. Le personnel mis à disposition du CSCI par le MESR est un professeur des universités (pour 10 % de son temps de travail) et le CSCI bénéficie de l'apport ponctuel d'une secrétaire de l'administration centrale.
UMP 13 REP_PUB Franche-Comté O