Texte de la REPONSE :
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La commission spécialisée de terminologie et de néologie de l'informatique et des composants électroniques (CSTIC) a été créée par arrêté du 5 août 1997 en application du décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française pris pour l'application de la loi du 4 août 1994 (dite « Loi Toubon »). Elle est placée sous la responsabilité du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie. La veille et la production terminologiques et néologiques constituent la mission première de cette commission. Les termes retenus proviennent d'une veille conduite à partir de corpus spécialisés comme la presse professionnelle, les banques de données, les index, les thésaurus... Ils peuvent aussi être mis à l'étude sur une base thématique avisée et exhaustive mais plus sectorielle. La production, prioritairement destinée à un public de spécialistes, prend aujourd'hui une importance nouvelle du fait d'une tendance croissante dans le monde universitaire à enseigner certaines matières directement en anglais et dans la sphère médiatique à reprendre, sans discernement et par effet de mode, des vocables étrangers ce qui entraîne un risque de perte de fonctionnalité de notre propre langue dans les domaines touchant aux techniques de communication avancées. Les travaux de la commission peuvent aussi avoir un caractère ponctuel et être liés à un sujet d'actualité. Le foisonnement des techniques et la complexité croissante des notions propres à l'informatique exigent de longs débats pour parvenir à l'établissement de fiches terminologiques satisfaisantes avalisées par les professionnels et compréhensibles pour le grand public. Après accord de la Commission générale de terminologie placée sous l'autorité du Premier ministre, puis de l'Académie française, les équivalents français et leur définition sont publiés au Journal officiel. La commission se réunit quatre ou cinq fois par an en formation plénière et, dans l'intervalle de ces dernières, dans le cadre de groupes de travail qui traitent chacun exclusivement de son secteur de spécialité. En 2010, le secrétariat de la commission et les frais de fonctionnement afférents ont été pris en charge par l'AFNOR. Les réunions ont été accueillies dans les locaux du ministère. Le président et les personnalités qualifiées, experts de très haut niveau, nommés par arrêté en qualité de membres de cette instance, exercent leur mandat à titre bénévole.
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