Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Depuis la fin des années 1950, le secourisme a profondément évolué. A l'origine, il était demandé aux secouristes de disposer de compétences dans le cadre restreint d'un engagement lors de missions de défense civile. De nos jours, le secouriste est un acteur quotidien du secours, tant dans le cadre d'une action citoyenne que dans celui d'une mission de sécurité civile. L'intégration du secourisme dans le quotidien de chacun conduit à une nécessaire « contextualisation » des pratiques, afin de disposer de secouristes correctement formés aumilieu dans lequel ils peuvent être amenés à évoluer ; ce qui est particulièrement vrai pour les pratiques professionnelles. En dehors du cadre professionnel, le parcours de formation du citoyen permet d'obtenir un certificat de compétences de prévention et secours civique de niveau 1 (PSC 1). Obtenu à l'issue de la classe de troisième, il se décline en amont, pour les plus jeunes par une formation permettant d'apprendre à porter secours (APS) mais ne constituant qu'une partie seulement du PSC 1, dont la pédagogie est adaptée à celle d'un enfant de moins de 10 ans. Au-delà, un rappel est effectué dans le cadre de la journée de défense et de citoyenneté. L'accent est mis, d'une part, sur le point clef de la chaîne de secours, l'alerte, et, d'autre part, sur la première cause de mortalité, l'arrêt cardiaque. Un seul diplôme est délivré dans le cadre du parcours citoyen : le PSC 1. Afin de s'intégrer à une formation tout au long de la vie, des modules de rappel adaptés à l'âge et aux pratiques pourront être proposés à l'avenir. Sans rechercher l'acquisition de compétences supplémentaires, ils s'intégreront dans le cadre d'un engagement volontaire et citoyen de chacun. |