Texte de la QUESTION :
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M. Rémi Delatte attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la reconnaissance professionnelle des éleveurs et éducateurs comportementalistes de chiens et de chats. L'ordonnance n° 2011-78 du 21 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire inquiète les professionnels de l'élevage canin et félin. En effet, alors que les éleveurs d'animaux destinés à la bouche ont obtenu des dérogations pour des actes infirmiers, il semble que les éleveurs d'animaux de compagnie ne puissent bénéficier de ces facilités. La plupart des éleveurs connaissent ces actes infirmiers pour les pratiquer sous le contrôle de leur vétérinaire, soit en conséquence de leur formation (bac professionnel élevage canin et félin, bac professionnel d'éducateur canin ou félin). Le respect de conditions sanitaires strictes pour l'élevage d'animaux de compagnie est une nécessité, mais une réglementation qui imposerait une présence vétérinaire pour la quasi-totalité des soins serait un véritable obstacle à l'activité des éleveurs d'animaux de compagnie. Il souhaiterait donc connaître la position du Gouvernement sur cette question.
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