Question N° :
|
de
|
|
Ministère interrogé : |
| |
Ministère attributaire : |
| |
Question publiée au JO le :
| ||
Réponse publiée au JO le :
| ||
| ||
Rubrique : |
| |
Tête d'analyse : |
| |
Analyse : |
| |
|
| |
Texte de la REPONSE : |
La procédure de gestion des véhicules mis en fourrière est définie par le code de la route. Sa mise en oeuvre mobilise différents services territoriaux (communes, services de l'État, forcesde l'ordre). L'article R. 325-30 IV de ce code dispose que les véhicules réclamés par leurs propriétaires ou leurs conducteurs dans le délai de trois jours suivant la mise en fourrière peuvent être restitués sans avoir été expertisés ni classés.Ce n'est qu' à l'issue de ce délai de trois jours que les véhicules non récupérés doivent faire l'objet d'une expertise et être classés, en fonction de leur valeur vénale, dans l'une des trois catégories de véhicules détaillées au I de l'article R. 325-30 susvisé.Cette décision de classement relève de la compétence de l'autorité de fourrière, qu'elle soit communale ou préfectorale. Elle détermine le délai au terme duquel un véhicule non récupéré par son propriétaire est réputé abandonné (10 jours pour les véhicules d'une valeur vénale inférieure à 7656 et 30 jours pour les autres véhicules). La notification de mise en fourrière constitue une étape distincte, qui au terme de l'article R.325-31 du code de la route, incombe à l'autorité prescriptrice de la mesure (en principe, les forces de l'ordre). Cette notification doit notamment être réalisée dans le délai maximal de cinq jours ouvrables suivant la mise en fourrière, en application de l'article R. 325-32 de ce même code.Aussi, le respect de ces différentes étapes implique une réelle coopération entre les services mobilisés au niveau local. Dans ce cadre, un groupe de travail est actuellement constitué par le ministère de l'intérieursur la procédure de gestion des véhicules mis en fourrière, en collaboration avec les organisations représentatives de la profession de gardien de fourrières. L'objectif de ce groupe de travail sera d'améliorer les relations entre les différents acteurs (préfectures, communes, police, gendarmerie, gardiens de fourrière), pour rendre plus optimale la procédure de mise en fourrière et assurer un meilleur respect des délais de garde (renforcement des liens entre services, mise en place de procédures standardisées). |