FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 107661  de  M.   Calvet François ( Union pour un Mouvement Populaire - Pyrénées-Orientales ) QE
Question retirée  le : 04/10/2011  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Transports
Ministère attributaire :  Intérieur, outre-mer, collectivités territoriales et immigration
Question publiée au JO le :  10/05/2011  page :  4738
Date de changement d'attribution :  24/05/2011
Rubrique :  automobiles et cycles
Tête d'analyse :  immatriculation
Analyse :  réforme. conséquences
Texte de la QUESTION : M. François Calvet appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les légitimes préoccupations des concessionnaires automobiles concernant le système d'immatriculation des véhicules (SIV) actuel. En effet, le nouveau SIV a amené les concessionnaires automobiles habilités par l'État à réaliser des opérations autrefois effectuées par les préfectures. C'est ainsi que les immatriculations sont désormais télétransmises par les professionnels, ce qui représente un progrès considérable. Pourtant, suite à des dysfonctionnements du SIV, le Gouvernement a décidé, le 25 mars 2010, de fermer le système de télétransmission des immatriculations pour les véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes en réception nationale. Cette fermeture contraint donc depuis un an les concessionnaires à effectuer à nouveau des démarches en préfecture. Cela représente un retour en arrière regrettable. Par ailleurs, ces démarches sont beaucoup plus longues, les effectifs préfectoraux dédiés à l'immatriculation ayant été restreints dans bien des cas. Cette situation pénalise les professionnels dans la mesure où l'augmentation des délais d'immatriculation occasionne de sérieuses difficultés administratives et financières pour les entreprises. Ainsi, ce sont les concessionnaires qui, une fois le véhicule acheté auprès du fournisseur constructeur, supportent l'encours pendant toute la durée où le véhicule n'est pas encore immatriculé et donc pas facturé. Le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) a formulé des propositions susceptibles de résoudre ce problème. Il n'a, pour l'heure, pas été entendu. Pourtant cette situation est intenable pour les professionnels et dure depuis un an dans un contexte économique déjà particulièrement difficile pour le secteur automobile. Dans ce contexte, il lui demande donc de le renseigner quant à l'opportunité de revenir à la télétransmission des immatriculations par les professionnels de la filière automobile.
Texte de la REPONSE :
UMP 13 FM Languedoc-Roussillon N