Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Depuis trente ans déjà, la France défend la création d’un Etat palestinien, considérant que celui-ci relève du droit légitime de la population palestinienne et constitue pour les Israéliens la meilleure garantie de sécurité pour l’avenir. La communauté internationale s’accorde d’ailleurs sur l’idée que la solution du conflit israélo-palestinien passe par la coexistence de deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Face à l’annonce d’un veto américain au Conseil de sécurité sur la demande palestinienne d’admission aux Nations unies, qui conduirait à une impasse, la France a recommandé que soit examinée une solution alternative : celle du rehaussement du statut de la Palestine au sein de l’Assemblée générale des Nations unies à celui d’Etat non-membre observateur. Cette solution, plus consensuelle, constituerait une avancée incontestable pour les Palestiniens et le franchissement d’une étape supplémentaire dans l’enceinte de l’Organisation, la dernière avant l’admission comme Etat membre. Ces démarches ne sauraient néanmoins être dissociées de la nécessaire reprise des négociations politiques entre Israéliens et Palestiniens. En y consacrant son discours devant l’AGNU, le 21 septembre dernier, le Président de la République a souligné combien le règlement du conflit israélo-palestinien constituait une priorité pour la politique étrangère française. Il a rappelé que les éléments d’une solution sont connus, parmi lesquels la Feuille de route, l'Initiative arabe de paix et les paramètres agréés par l'Union européenne. Il a proposé un changement de méthode, seul à même de créer une nouvelle dynamique dans un contexte régional très changeant. Il a enfin proposé un calendrier précis et contraignant, conforme à celui figurant dans la déclaration du Quartet adoptée le 23 septembre. Comme l’a rappelé le Président de la République, il faut sortir du « piège mortel de la paralysie ». Le statu quo sur le terrain est en effet intenable. Le « printemps arabe » vient rappeler à la communauté internationale qu’elle doit activement s’impliquer aux côtés des parties pour trouver une solution politique négociée, juste et durable, au conflit au Proche-Orient. |