Texte de la QUESTION :
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Mme Annick Le Loch attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les inquiétudes suscitées par l'ordonnance n° 2011-78 du 21 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire. En effet, cette ordonnance, prise en application de l'article 11 de la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche, semble remettre en cause, compte tenu de la généralité des termes qu'elle emploie, la possibilité pour les éleveurs et les éducateurs comportementalistes d'exécuter des actes de médecine des animaux alors même qu'ils ont souvent été formés à ceux-ci. Cette ordonnance qui remet en question les compétences et les connaissances de certains professionnels, les place dans le même temps dans une situation d'illégalité dès lors qu'ils continuent à prodiguer certains soins. De plus, il semble assez paradoxal que la réglementation concernant les soins d'animaux de compagnie soit plus contraignante que celle des animaux de consommation. Les éleveurs d'animaux destinés à la consommation ont en effet obtenu des dérogations pour la réalisation d'actes infirmiers. Elle souhaite donc connaître les précisions qu'il entend apporter à l'ordonnance n° 2011-78 du 21 janvier 2011 pour reconnaître la compétence des éleveurs professionnels d'animaux de compagnie, préciser les actes infirmiers qu'ils peuvent pratiquer et assurer la pérennité de leur activité.
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