Texte de la REPONSE :
|
Institué en 1977, le régime fiscal spécial attaché aux opérations de restauration immobilière a pour triple but de favoriser l'intervention privée pour la mise en valeur du patrimoine architectural, spécialement en secteur sauvegardé, d'aider à la modernisation des logements, afin d'améliorer l'habitabilité des quartiers anciens, de lutter contre leur déshérence et de promouvoir un renouvellement des populations au sein de ces quartiers, en favorisant le développement d'un parc locatif diversifié. L'extension aux propriétaires occupants de l'avantage consistant, dans le cadre de ce régime, à pouvoir imputer un déficit foncier sur le revenu global, lequel avantage est actuellement réservé aux logements mis à bail pour une durée minimale de neuf ans, serait susceptible de soulever un certain nombre de difficultés par rapport à ces différents objectifs : si elle va en effet dans le sens de la mise en valeur des quartiers anciens protégés, elle risque de ne pas concourir à l'intention de renouvellement des propriétaires en ne favorisant pas l'installation de familles dans les centres et quartiers anciens. Un groupe de réflexion a été constitué sous l'autorité du ministre chargé du budget, dans le cadre de la préparation de la loi de finances pour 2012, afin d'améliorer le régime fiscal dit Malraux : la question soulevée par le parlementaire sera abordée dans le cadre de ce groupe, dont les résultats seront remis aux ministres concernés dans le courant de l'automne.
|