Texte de la QUESTION :
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M. Pierre-Alain Muet attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la profession de sage-femme qui se voit aujourd'hui attribuer de nouvelles compétences (prise en charge de grossesses pathologiques, suivi gynécologique de prévention, prise en charge de la contraception) sans aucune amélioration de la qualité de travail ni de la formation initiale. Les membres de cette profession de santé ne se sentent pas reconnus à leur juste valeur. Pour assurer leurs missions dans les meilleures conditions, les sages-femmes souhaitent que leur statut soit pris en compte. Une formation intégrée à l'université, un statut hospitalo-universitaire des sages-femmes enseignantes et un retour à l'État de la compétence de formation des sages-femmes sont aujourd'hui nécessaires. L'évolution du statut des sages-femmes fonctionnaires avec la création d'un statut semblable à celui de praticien hospitalier, la revalorisation salariale dans le secteur public et privé et la revalorisation de la cotation des actes des sages-femmes, non réévaluée depuis avril 2008, sont désormais primordiaux pour une meilleure reconnaissance du métier de sage-femme. Il lui demande quelles sont les mesures envisagées pour répondre aux légitimes revendications de cette profession.
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