Texte de la REPONSE :
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Les pouvoirs publics, les professionnels sanitaires et médico-sociaux ont pris progressivement conscience de la problématique de la prise en charge de la souffrance des familles de victimes de traumatismes crâniens. Cela s'est traduit principalement par la mise en place de deux dispositifs destinés notamment à apporter une aide à ces familles. Le premier dispositif réside dans la mise en place d'une charte d'accueil des familles de victimes d'accident de la violence routière dans les établissements de santé par les professionnels de santé. Cette charte prévoit un dispositif d'accueil des familles de victimes dans les hôpitaux, à la fois pour les informer décemment et leur offrir un soutien psychologique. L'ensemble des établissements de santé ont été invités à cette charte. Le second dispositif consiste en la mise en place de filières spécifiques, adossées aux unités d'évaluation de réentraînement et d'orientation sociale (UREOS) et unités de suite et de réadaptation spécialisées, centrées sur les patients et impliquant à la fois les familles, les soignants et les acteurs sociaux. Un des enjeux de ces filières, situées au carrefour du champ sanitaire et du champ médico-social, est d'apporter une aide indirecte aux familles en assurant une vraie continuité de soins, en évitant leur redondance, en favorisant l'insertion familiale, sociale voire professionnelle de leur proche et enfin en les aidant à trouver des structures correspondant à l'état des patients. Enfin, la réforme du secteur des soins de suite et de réadaptation va améliorer les conditions d'accueil des familles dans les établissements par la mise à disposition obligatoire d'espaces d'accueil et de convivialité adaptés.
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