Texte de la REPONSE :
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Le dispositif de partenariat entre équipes éducatives et de santé mentale pour améliorer le repérage et la prise en charge des signes de souffrance psychique des enfants et des adolescents se développe particulièrement depuis 2005 par la mise en place de dispositifs de collaboration entre le milieu scolaire et le milieu de soins, afin qu'une prise en charge rapide soit possible dans les cas qui le nécessitent. Cette procédure de mise en place est particulièrement évoquée dans la circulaire DGESCO/DGS/DHOS d'octobre 2005, circulaire non parue au Journal officiel. Par ailleurs, l'élaboration, avec la collaboration du collège de pédopsychiatrie de la Fédération française de psychiatrie, du référentiel d'observation pour le repérage précoce des signes de souffrances psychiques et troubles du développement chez l'enfant et l'adolescent, à destination des médecins dits « de première ligne » s'est accompagnée de formations d'équipes locales de formateurs à destination en particulier des médecins de l'éducation nationale. Le programme d'actions contre le suicide (2011-2014) paru le 10 septembre 2011 permet de dégager des pistes d'amélioration pour la politique nationale de prévention du suicide, pistes déclinées en actions concrètes par un travail interministériel afin en particulier de prévenir le geste suicidaire : le développement des compétences psycho-sociales est une piste de réflexion permettant de mobiliser l'ensemble des professionnels de santé, de l'éducation et des familles. Dans ce cadre, les actions 33 et 34 de ce plan prévoit, d'une part, l'élaboration, en collaboration avec la fédération française de pédopsychiatrie, d'un guide pour le repérage de la souffrance psychique et des troubles du développement chez l'enfant et l'adolescent à destination des professionnels du soin et de l'action sociale non médecins ; d'autre part, le déploiement d'actions de sensibilisation et de formation en direction des différentes catégories de professionnels de l'éducation nationale.
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